You can do anything but not everything.
Vous pouvez tout faire mais vous ne pouvez pas tout faire en
même temps (enfin, j’me comprends).
Tester, tester, tester, tel est le secret de la réussite dans un environnement mouvant. Pour autant, il est crucial de se poser un minimum de questions avant de mettre en oeuvre son plan. L’action n’exclue pas la réflexion, bien au contraire, d’autant plus que le web social nécessite d’adopter le bon état d’esprit avant de phaser son action.
Etat d’esprit pour réussir sa stratégie de réseautage
* Etre authentique
L’internaute n’est pas un automate, il reste toujours en quête d’émotions et d’altérité. Même s’il peut trouver refuge derrière son écran, il est en quête de l’autre. Côté internaute, faire appel aux derniers outils technologiques renforce d’ailleurs son besoin d’authenticité relationnelle. Une marque qui cherche à déclencher une préférence doit proposer un positionnement tenable, durable et authentique. Si le positionnement manque de sincérité, le retour de bâton se fera à plus ou moins long terme. Bien sûr, des mythes fondateurs, des histoires trompeuses peuvent durer des générations mais autant ne pas s’exposer aux retours de bâton inutiles. L’information circule vite, les internautes sont plus connectés que jamais et un internaute peut écorner la réputation d’une marque avec plus de facilité que jamais.
Le “bad buzz” coûte cher s’il n’est pas traité correctement par l’entreprise incriminée. Pour remonter la pente, l’entreprise devra déployer des trésors d’intelligence. Internet n’oublie pas, ce qu’il s’est dit sur une marque sera longtemps, très longtemps accessible. Seule exception : lorsque ce qu’il s’est dit est juridiquement répréhensible comme en cas de diffamation. Dans ce cas, l’entreprise sera en droit de demander le retrait de l’information auprès de l’hébergeur concerné. Le mal aura été fait mais au moins, il aura été endigué. Notez que, dans certaines circonstances, il vaut mieux ne rien faire que de réagir : cela s’avère risqué mais le bad buzz peut justement se nourrir de cette réaction. L’exemple de la séquence vidéo du billet de l’humoriste Stéphane Guillon concernant la venue de Dominique Strauss Kahn dans les studios de France Inter illustre bien ces cas où il vaut mieux ne pas réagir. Si DSK n’avait pas réagi à chaud, piqué au vif, cette séquence n’aurait surement pas connu un tel succès. Ce coup de sang fut une aubaine pour Stéphane Guillon et la construction de son personnage politiquement incorrect.
L’authenticité ajoute cette étincelle qui rend une marque, un produit, une entreprise, une personne attrayante. Cela lui confère des aspérités et rencontre un écho dans l’esprit des individus. Sachant que la part de l’esprit précède la part de marché, le fait d’être dans l’esprit de chacun est déjà un succès en vue d’un futur call to action.
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